La nouvelle édition de la semaine nationale de la santé mentale se tiendra du 5 jusqu’au dimanche 11 mai et aura pour sujet à débattre cette année l’importance de la pause : « Prendre une pause, ça du bon ! ».
L’Association canadienne pour la santé mentale (ACSM) met en avant l’importance des moments d’arrêts au cours du travail car ils jouent un rôle significatif et considérable dans la baisse des signes ayant une étroite liaison avec les troubles de la santé mentale.
Selon les données de l’association, au cours de la dernière décennie, il a été constaté que les québécois avaient moins de temps libre soit trois heures de moins contre une augmentation au temps consacré au travail et qui est de 3,9 heures. Il a été cité que la fatigue pouvait avoir des répercussions néfastes sur la santé de la personne et se fait sentir via un recul du rondement professionnel, par le stress ou encore par une dépression.
Selon les chiffres diffusés par l’ACSM, jusqu’à 20% des personnes ayant consulté un médecin souffrent de problème de santé mentale.
Pour Angelo Soares, professeur titulaire au département d’organisation et ressources humaines de l’École des sciences de la gestion de l’UQAM, il est regrettable de voir que la pause, accordée au sein du travail, ne se chiffre qu’à une trentaine de minutes pour cinq heures de travail. Pour lui, cette pause est insuffisante car un moment d’arrêt permet pour l’employé de se ressourcer et de recharger les batteries. L’Association canadienne pour la santé mentale conseille donc à mieux gérer ses pauses en essayant de trouver le bon équilibre. Selon la Presse Canadienne.
Jean Baptiste